Vaccin contre le HPV : pourquoi et à quel âge le faire ?

Le papillomavirus humain (HPV) est l’une des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes dans le monde. Pourtant, une simple vaccination permet de prévenir la majorité des complications graves liées à ce virus, notamment les cancers du col de l’utérus, mais aussi ceux de la gorge, de l’anus ou du pénis. Alors, pourquoi se faire vacciner contre le HPV ? Et à quel âge ? On fait le point.

Qu’est-ce que le papillomavirus humain (HPV) ?

Le HPV (Human Papillomavirus) regroupe plus de 150 types de virus. Certains sont inoffensifs, d’autres peuvent provoquer :

  • des verrues génitales (condylomes),
  • des lésions précancéreuses,
  • et dans certains cas, des cancers (col de l’utérus, vagin, vulve, anus, pénis, gorge).

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 80 % des personnes sexuellement actives seront exposées au HPV au cours de leur vie.

Pourquoi se faire vacciner contre le HPV ?

Le vaccin anti-HPV permet de prévenir jusqu’à 90 % des cancers liés au papillomavirus. Il est aujourd’hui considéré comme un vaccin essentiel en santé publique, recommandé chez les filles et les garçons, car :

  • Le HPV ne touche pas uniquement les femmes ;
  • Les hommes peuvent être porteurs sains et transmettre le virus ;
  • Les cancers oropharyngés liés au HPV sont en augmentation.

De plus, la vaccination n’élimine pas le besoin de dépistage, mais elle réduit fortement les risques.

À quel âge faut-il faire le vaccin HPV ?

En France (et dans de nombreux pays), la vaccination est recommandée dès l’âge de 11 ans, pour les filles et les garçons, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans révolus.

Calendrier recommandé :

  • Deux doses à 6 mois d’intervalle si débutée avant 14 ans.
  • Trois doses si débutée après 15 ans

Où et comment se faire vacciner contre le HPV ?

  • En cabinet médical, chez le médecin généraliste ou gynécologue.
  • Par un infirmier ou en centre de vaccination.
  • Gratuit pour les mineurs (via l’Assurance Maladie), et remboursé à 65 % pour les adultes.

Depuis 2023, une campagne nationale de vaccination gratuite dans les collèges est mise en place pour les élèves de 5e.

Non, le vaccin HPV n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé par les autorités de santé. Il est désormais proposé gratuitement aux élèves de 5e dans les collèges pour faciliter son accès.

Non. Les effets secondaires sont généralement bénins : douleur au point d’injection, fièvre modérée, fatigue. Les risques graves sont très rares et bien moindres que ceux liés au virus lui-même.

Non, mais il protège jusqu’à 90 % des cas liés aux types de HPV les plus dangereux. Il ne dispense pas du dépistage régulier par frottis à partir de 25 ans chez les femmes.

Les effets secondaires sont généralement légers et passagers : douleur au bras, rougeur, fièvre légère ou fatigue. Les effets indésirables graves sont rares selon les données de pharmacovigilance.

Conclusion

Le vaccin contre le HPV représente une avancée majeure en matière de prévention des cancers liés au papillomavirus humain. Recommandé dès l’adolescence, il concerne autant les filles que les garçons. Accessible, efficace et bien toléré, ce vaccin est un geste de protection simple qui peut sauver des vies. N’attendez pas pour en parler avec votre médecin ou le proposer à vos enfants : plus la vaccination est précoce, plus elle est efficace.

Leave A Comment

Centre d’excellence en onco chirurgie gynécologique. Centre d’excellence en chirurgie mammaire. Et endoscopique. PMA FIV/ICSI. Échographie foetal 3D/4D

AV. Md El Fassi, Rte Imouzzer FES
+212 600-610004
(08h - 19h)